mardi 2 octobre 2007

Sont chiants ces grecs


Une fois arrivé à Bari, je réussit enfin à prendre mon bateau pour la Grèce. Dans ce bateau je fait la connaissance d'un canadien (ce ne sera pas le dernier) vraiment sympa qui part pour l'Egypte. Nous passons une soirée à refaire le monde en buvant quelques bières. Une fois arrivé à Igoumenitsa, je prend le bus pour Ionnina. Celui-ci s'arrête un peu n'importe où, ou à des endroits précis dont seuls les habitués connaissent l'emplacement. Une sorte de confrérie d'utilisateurs de bus avec ses codes et ses coutumes s'est instituée. Les petits vieux descendent de leur village jusqu'à la grand route pour prendre ce bus. Les dames en noir, comme dans les films sont d'une vigourosité impressionante, elles courent partout avec de lourdes charges. Le régime crétois contient peut être autre chose... Les condusteurs de bus sont un peu les pilotes que la grèce n'a pas en formule 1 : dépassement dans les virages, ces mêmes virages sont prit à la corde, même les voitures se font doubler par ces fangio grecs. Vu des paysages magnifiques, vallons embrumés au petit matin, villages nichés sur des pitons rocheux. Au petit matin, la route semble serpenter entre les nuages, sans attache terrestre.

Après avoir changé de bus, je me retrouve à Kalampaka, enfin plutôt à 4km du village proprement dit car le chauffeur de bus ne voulait pas s'arrêter avant, il s'en tire avec un beau "va fancoulo". Je fait du stop sous 35°C à l'ombre et je suis prit par un grec exilé un temps en Australie qui me propose de faire un petit tour dans les météores le lendemain. Le lendemain, il me montre l'ancien village me raconte un peu les conditions de vie avant l'arrivée du tourisme dans les années 1960. Il me raconte aussi la résistance des grecs face à l'envahisseur teuton. Puis il m'emmène jusqu'au plus important monastère et m'y dépose. Ces monastères servaient autrefois de lieu de retraite pour les moines orthodoxes en lien très étroit avec les villages alentours car il assurait quand même le catéchisme et les différents sacrements. A noter que ces moines furent parmi les premiers à combattre l'envahisseur allemand en prenant parfois la tête des nombreux maquis de la région.

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