dimanche 28 octobre 2007

Dana, Khaled et les perdrix

J'ai recu la visite d'Aurelie et Momo, nous avons profite de ces trois jours ensembles pour boire quelques coups avec les belges qui etaient de passage, faire un peu de plongee et surtout aller a Dana. On m'en avait tellement parle depuis le premier Neo-zelandais recontre a Amman, jusqu'ici a Aqaba. On me disait : "tu dois aller a Dana, Dana c'est trop cool, wala j'ai vla kiffe (ca c'etait geoffrey)... Nous sommes donc partis pour Dana apres avoir plonge sur le recif le matin. A 14h nous prenons le bus pour Ma'an qui normalement met 2h mais celui-ci avait decide de prendre tout les gens qu'il croisait donc nous sommes arrives a Ma'an a 17h et nous avions encore 1h de route jusqu'a Dana. Un homme nous prend moyennant quelques cesterces mais il avait oublie de nous preciser que sa Pigeot 403 (c'est pas moi qu'il le dit comme ca, c'est eux) roule a 50km/h. Le trajet dure environ 2h30. Notre homme se perd dans la nuit et voila qu'il demande son chemin a un Bedouin. Petite precision, le terme Bedouin designe tout individu plantant sa tente sur le bord de la route et ayant un Keffieh. Par extension il peut designer toute personne portant un keffieh et ayant la peau plus mat que le majorite des jordaniens (qui sont parfois sujets au coup de soleil). Donc le chauffeur s'enfonce dans un chemin et le Bedouin lui fait des grands signes avec un baton enflamme pour lui dire qu'il s'est trompe. Notre chauffeur nous indique le fond d'un vallon et nous dit qu'il y a des hotels. Nous descendons, marchons un peu, cherchons quelque point lumineux. Soudain, une voiture vient a notre hauteur, c'est le chauffeur qui en fait c'est trompe et revient nous chercher pour nous emmener au bon endroit. L'entree du parc est constitue d'une tour de laquelle on apercoit toute la vallee. A cet endroit en realite point d'hotel...

Nous demandons au ranger ou nous pouvons dormir, celui-ci nous demande si nous avons une tente. Evidemment nous n'en avons pas et il nous propose de dormir dans sa tour. Il s'appelle Khaled, nous partageons son repas avec la main droite bien sur (la gauche est impure) : du poulet encore du poulet! Nous discutons des differences homme femme sans a priori, de la France, de l'Europe... Nous perfectionnons notre arabe avec des mots comme : "j'ai faim", "j'ai soif", "espece de voleur!" Khaled nous apporte des matelas pour dormir dans l'acceuil du parc. Nous dormons tres bien malgre la taille des matelas. Je ne sait pas si les jordaniens sont plus petit que les europeens mais leurs lits le sont (je me met en travers de mon lit deux places pour dormir).

A notre reveil, le paysage est epoustouflant, un epais brouillard recouvre entierement la cuvette. Sorte de pouf en coton pour les dieux. Nous descendons dans le parc des l'ouverture grace au "shuttle", une benne de camion amenagee avec des sieges. Le parc est en realite un promontoir entoure par les montagnes du Wadi Araba, l'altitude serait de 1500m. Le paysage nous rappelle un peu notre cher provence et les balades dans le maquis. La reserve est traverse "seulement" de trois sentiers. Plusieurs raisons a cela a mon avis, les guides veulent conserver leurs secrets et vous montrer les differentes especes du parc dont eux seuls connaissent les cachettes : ibix (sorte de bouquetin), hyenes, loups... moyennant finance bien sur, les autorites du parc veulent conserver la quietude des lieux en acceuillant un nombre limite de marcheurs. De toute facon les jordanniens s'en foutent, car lorsqu'il viennent c'est juste pour faire la fete, dixit les rangers. Nous avons donc emprunte les trois voies dans la journee (1h/2h/3h) et rencontre beaucoup d'oiseaux : des perdix, des mesanges danatiens (car ils ont un champ particulier) un chouka et un magnifique aigle.

Apres un dernier repas et une nuit passee au sommet de la tour, les rangers nous reconduisent a la route principale depuis laquelle nous continuons en stop. Un sentiment demeurera a l'issue de ces trois jours, le magnifique acceuil et la gentillesse des jordanniens. Ca change de Wadi Musa!

mercredi 24 octobre 2007

On va choper?


Certains y ont cru vu le titre, mais je ne vais pas vous parler de ma derniere viree en boite. Je vais encore une fois parler de voyage, de Petra et de rencontres. En arrivant a Petra, je rencontre 4 belges assez sympas qui m'ont un peu pris sous leur aile ou alors je me suis incruste je ne sais pas. Les belges sont des gens charmants, ca change de ces c... de francais que l'on croise, enfin c'est mon experience. Pour l'instant j'ai rencontre des francais qui buvait de la biere et etait surtout attache a la ville dont ils etait originaires, en l'occurence Toulouse et n'avait que peu d'interet pour ce pays de chameaux et de bedouins. Mon autre contact avec des nationaux fut un reproche sans sommation de la part d'une guide qui nous reprochait de parler pres de son groupe qui se reposait tout comme nous. Les francais en voyage sont parfois difficiles a vivre surtout lorsqu'ils perdent face aux anglais. On a beau leur expliquer que les anglais ont mieux gere la rencontre pour eux c'est toujours "on s'en fout, on est les meilleurs". Ce qui me fait penser au conseil de Pascal donne a ces compatriotes, "jettez-vous au plus epaisses tables d'etrangers". J'ai quand meme rencontre des francais sympas mais je pense que c'est parcequ'ils bossaient a Londres.
Les belges ont un sens de l'autoderision que les francais n'ont pas ou si peu. C'est a mon avis l'apanage des petites nations. Arriver en phase finale d'une coupe du monde de football est un exploit alors se qualifier en huitieme et c'est le pays qui s'embrase. Wallons et Flamands dansants, chantants, s'embrassants tous ensemble dans un formidable elan de liesse. Tout ce beau petit monde chantant la brabanconne (on dit brabansonne mais il n'y a pas de cedille sur le clavier) en coeur avec son premier ministre (qui lui confond parfois son hymne avec la marseillaise). Nos voisins ont aussi quelques expressions sympas : le cot pour l'appartement et bien sur on va se prendre une chope pour on va se boire une biere. Mais l'heure est grave en Belgique, les frites sont cuites! Le pays n'a plus de gouvernement depuis 135 jours ou plus.

Ces belges-la aimaient beaucoup la marche et nous avons effectue de belles rando autour de Petra. Ces balades valent vraiment le coup et sont un des interets majeurs du site. Ces randonnees vous conduiront jusqu'au haut-lieu du sacrifice qui vous offre une vue saisisante sur le site et vous fait redescendre pres d'un ancien jardin, aujourd'hui un desert. Vous pouvez emprunter de longue gorges pour eviter le flot de touristes, vous prendre pour un explorateur en evitant le parcours habituel des visiteurs et en decouvrant certains monuments caches. Enfin, vous pouvez monter sur la plus haute montagne du site (ca grimpe severe quand meme) pour profiter du coucher de soleil...


mardi 23 octobre 2007

Indiana Jones et l'Arche perdue

Petra n'est pas seulement une ville de voleurs, (a ce propos, le gouvernement a lance un programme visant a changer le regard des jordaniens et surtout des jeunes envers les touristes. C'est un peu vrai qu ils nous prennent pour des distributeurs de billets de banque mais seulement a Petra.) c'est surtout un site archeologique magnifique.
Petra etait une citee nabateenne dont la richesse principale etait l'approvisionement en eau. Il n'y en a plus du tout desormais. Les nabateens etaient de riches negociants commercant avec les arabes, les perses, les grecs... Leur apogee se situe entre 310 av JC et 50 ap JC, lorsque Petra fut prise par les romains. La ville etait situee sur une route caravaniere et son approvisionement en eau en faisait une etape oblige pour les marchands venant d'Egypte et de la peninsule arabique, ayant chacun un desert a traverser. L'approvisionement en eau se faisait depuis des sources et des citernes situees au dessus de la ville. L'eau parcourait toute la ville grace a des gouttieres creusees dans la roche ou au travers un alignement d'amphores. Voila un peu pour le cote historique, je pourrait en parler de longues annes avec ceux que ca interesse mais je ne sais pas s'ils sont nombreux.

Les nabateens on construit leurs monuments dans la pierre du Wadi Araba. Seules les couleurs de la pierre pourrait justifier le deplacement, mais bon puisque les nabateens on construit des tombeaux, on ne s'en prive pas. La pierre de Petra est un tourbillon de couleurs : rose, rouge, jaune, blanc, noir, jaune... Les habitants ont bien comprit le filon en composant des bouteilles de sable. On n'aime ou pas. La roche possede de telles couleurs car elle contient differents oxides de fer de concentration differente. J'aimerais en dire plus mais les guides jordaniens sont muets a ce sujet preferant detourner la question par un chouf chouf kaml (regardes! regardes! un chameau!) comme si il n'y en avait pas ailleurs.

La visite peut se faire tres tot, des l'ouverture pour se retrouver seul face au Kazneh (remember Indiana Jones). Pour arriver jusqu'qu Tresor, on emprunte une longue gorge appellee siq. Au bout de 800m on se trouve face a ce magnifique tombeau creuse dans la roche (pas la peine de s'approcher, il n'y a rien dedans). La on ne peut etre qu'emerveille par la beaute, la majeste et la finesse du travail. Mais dans nos esprit d'iconoclastes on se dit qu'il manque une ou deux statues dans les niches. C'est justement ce depouillement, cette recherche de la simplicite qui fait la beaute du monument. Enfin c'est mon avis. Suivant ce que j'appelle la voie royale, le visiteur arrive a l'amphitheatre et voit sur sa droite de magnifique tombes qui elles ont ete degradees par l'erosion. (le Kazneh est situe entre deux montagnes et ne subit pas le vent, d'ou son etat de conservation).

De ces tombes selon le routard, part un sentier permettant de se retrouver face au Tresor (ou Kazneh). Il est ecrit dans le guide a droite du tombeau-palais. Malheureusement, je ne voit qu'un echafaudage qui arrive au sommet de ce tombeau, j' entreprend d'y monter. Cette ascension se fait avec dans la tete les images de la passerelle du Queen Mary II diffusee deux jours plus tot sur TV5. Arrive au sommet, une passerelle de bois de 20 cm permet de passer de l'autre cote. Ce coup-la je le sent pas. Les redacteurs du routard doivent avoir des morts sur la conscience. Apres cette petite aventure, je suis betement mon guide et escalade une petite paroi a droite de tout ces tombeaux, j'arrive au sommet epuise mais je reussit a faire ma photo du Kazneh. En redescendant, je prend le sentier qui est a GAUCHE du TOMBEAU CATHEDRALE, merci "les voyageurs post-soixanthuitards qui maintenant ont des sous et prennent pas le temps de verifier leurs infos". Cette erreur est aussi dans le guide de 2006, j'ai pas les autres sous la main pour les checker.


Remember Queen Mary II...

Apres cette petite escalade qui m'a rechauffe les mollets, je continue la visite. Je ne vous donnes pas les details mais sachez qu'il y a quantite de monuments : le temple, un batiment religieux des tombes encore... Mais il y a surtout ed-deir ou le monastere, une tombe qui ressemble fortement au Kazneh, qui est bien conserve et qui se situe au fond du site. Son emplacement evite la presence d'une baleine americaine sur son chameau lorsque l'on prend la photo (elle peut quand meme venir a dos d'ane). Le monument est magnifique mais le cafe juste en face l'est tout autant permetant de mediter dans de profond coussin sur la simplicite de cette civilisation disparue en buvant un petit chay... (the pour les intimes). Durant cette meditation je vous est imagines dans le froid des villes vous accordant un peu de repit au boulot en lisant mes humbles mots. (je vais la garder celle-la).

Meditons ensemble.

mercredi 17 octobre 2007

Petra la rose


Grace au long weekend de l'aid el fitr, la fete qui marque la fin du "Ramdam", je suis alle faire un petit tour a Petra ou plutot Wadi Musa la ville a cote du site de Petra. Petra est le site le plus connu de la Jordanie, celui qui brasse le plus de touristes et qui a ete recemment elu comme une des sept nouvelles merveilles du monde. Elles sont en realite au nombre de huit car les pyramides de Gizeh, pour lesquelles on ne pouvait voter "a cause d'un conflit d'interet avec l'un des membres du jury initial implique dans la production de films archeologiques en Egypte..." ont ete nommes merveille d'honneur. (Cette precision pourrait interesser au moins 3 personnes sur les 6 qui lisent ce blog) . Revenons a Wadi Musa. Cette ville est la plus proche du site. Les bedouins qui peuplaient le site avant de se faire deloger en 1984 par le roi Hussein habite sur une montagne dans une ville tout en beton, Umm Sayhoun, ca les change des couleurs magnifiques de leurs grottes. Qu-est-ce qu on dit?

-Merci Hussein.

Deux villes coexistent ainsi : une ville pour les touristes et les arabes, une autre pour les bedouins et les archeologues.


Mon cher routard m'avait prevenu "l'arnaque sur les prix s'est considerablement developpe a Petra". Premiere embrouille des mon arrive sur le site, le chauffeur me reclame 5JD alors que les jordanniens paye 2-3 JD, je lui explique et en arabe s'il vous plait que je ne suis pas avec les anglais qui sont au fond du bus et qui n'ont pas negocie le prix. Il n'en demord pas, je lui lache 5JD en le traitant de voleur. En descendant du bus, je me met en quete de la fontaine de Moise, ce serait ici que l'eau eut jaillit d'un rocher apres que le prophete l'eut frappe de son baton (peut etre un geste d'enervement ou pour chasser un criquet qui le poursuivait depuis l'Egypte). Je ne trouve pas cette fontaine mais trois gars me demande si je veux aller sur la montagne, je leur dit pourquoi et pas et leur demande si je devrait leur donner un bakchich une fois la-haut, ils me repondent que non. Nous escaladons alors la montagne et buvons un petit the au sommet. C est alors qu'ils me demandent de l'argent, je leur explique que je leur ait demande avant et refuse de cautionner ce genre de pratique, mais le pire est a venir. En descendant, j'arrive a hauteur d'un garcon d'a peine cinq ans, nous echangeons trois mots en arabe (bonjour, ca va? prenom, adresse, metier...) et ce petit con, je ne peut utiliser d'autre mot desole, me demande de l'argent! Autre exemple le soir, je prend un falafel (sandwich aux boulettes de viande, celui-ci etait aromatise aux brocolis) et je me fait taxer le double du prix 1JD au lieu de 0.5JD. Les superettes font aussi payer le double, sauf pour les femmes seules.


Ce dernier evenement n'est bien sur pas le pire. Payer plus peut parfois etre acceptable si l arnaque n est pas aussi grossiere mais ce qui est beaucoup plus genant est d'etre vu seulement comme un distributeur de cash. Heureusement Wadi Musa est le seul endroit dans ce genre et d'autres habitants furent tres acceuillant avec moi. Ces exemples m'ont neammoins marque.

mardi 16 octobre 2007

Plus belle la vie... made in Syria


Durant le ramadan (qui est finit a l heure ou j ecrit ces lignes) toutes les familles etaient scotchees devant la serie bab al hara (qui n est pas terminee). Je traduirait le titre par : la porte du quartier, corrigez-moi si je me trompe. Les gens s arrete de vivre pour regarder cette serie et les aventures des protagonistes occupent la plupart des discussions informelles. Vu dans un cafe, un groupe de joueurs de carte s arreter de jouer pour regarder l episode du jour. Mais ce dernier est tellement coupe par la pub (environ 5 fois en 40 minutes) qu ils peuvent continuer a jouer entre les pubs de jus de fruits et de telephonie (c est toujours les memes). Abdallah, l ami d un collegue m a explique brievement l histoire. Celle-ci se deroule dans une ville inconnue de Syrie sous le mandat francais. Le recit oppose deux familles au sens elargit : les cousins, les soeurs, les freres, les amants... de deux quartiers differents. Chaque episode se demarque par un suspense intense et une reconstitution historique assez fidele notamment dans les decors et les costumes. En dehors des histoires d amours impossibles, des querelles de voisinage sans fin, le but des protagonistes est de fournir des armes aux palestiniens luttant contre les anglais. La serie dispose de plusieurs atouts notamment le jeu des acteurs et leurs discours qui sont hilarants, pour ceux qui comprennent et droles pour les autres tant les personnages possede certaines mimiques invraisemblables et d intonnations particulieres. Pour certains, la serie fait aussi le parallele entre la lutte pour l independance et le combat actuel des palestiniens. La photo qui illustre cet article a ete trouve sur un forum et etait accompagnee d une photo de militants du hamas portants bien haut leur M16.

lundi 8 octobre 2007

Justice

Selon la CIA, le système judiciaire est basé sur la loi islamique et le code français. Je n'est pas étudié le système juridique en profondeur mais plusieurs articles et faits divers ont retenus mon attention.
Commençons par le plus soft, paru aujourd'hui dans le Jordan Times (quotidien en langue anglaise). En Jordanie, ne tentez pas de faire des chêques si vous n'en avez pas les moyens (suivez mon regard). En effet, si le caractère criminel de votre acte au regard de la loi jordanienne est démontré, c'est à dire que vous savez que vous n'avez pas d'argent et que vous faites quand même ce chêque, vous allez en prison. J'en connais qui se serait marrés aux Baumettes...
Le plus important dans le système judiciaire jordanien est la personne qui porte plainte. Après avoir violé et sodomisé (très important dans un pays musulman) 29 fois sa nièce un homme a été condamné à mort mais comme sa famille à retiré sa plainte, la peine sera commué en détention. On ne peut que se réjouir que cet homme ait évité la mort mais dans cette affaire, on voit que les plaintes son retirées pour diminuer les peines.
Autre fait divers, le même jour (le 3 octobre). Un homme de 23 ans a été condamné à 6 ans et huit mois de prison pour avoir eu des relations sexuelles avec une mineure consentante de 17 ans. La peine a été réduite à 3 ans et 4 mois après que la famille de la jeune fille est retirée sa plainte. Pas touche aux filles jordanniennes!

Vous les femmes...

Ah ah ah! J'entends déjà les cris des feministes derrière mon dos... Et oui la situation des femmes dans le Moyen-Orient n'est pas des plus enviables. Enfin plutôt, cette situation n'est pas enviable partout dans le monde en dehors des pays occidentaux (depuis 60 ans environ) et de quelques tribus matriarcales. Les femmes jordanniennes ont semble-t-il un petit avantage sur leurs voisines. Le pays a le taux d'alphabétisation le plus élevé du Moyen-Orient (89,9%, France 99,9 selon l'ONU) , les filles (comme souvent) réussissent mieux que les hommes dans leurs études mais bien sûr les femmes ont une position hiérarchique et des revenus inférieurs (ça me rappelle un certain pays d'Europe bordé par l'Atlantique et la Méditerrannée, l'Espagne? non je crois pas...). Dans l'asso, même si leur postes sont semble-ils inférieurs, les femmes montrent les crocs : petite altercation hier à propos du plan de travail hebdomadaire et donnent leur avis sur tout.
Autre détail troublant pour un jeune occidental, les "bandes de jeunes" qui sont ici très nombreuses (l'âge médian est de 23,5 an) sont composées par sexe et les filles restent chez elles ou dans leur quartier. Dans le bus, s'il ne reste qu'une seule place à côté d'une femme, l'homme reste debout. Si vous n'êtes pas de la famille, ne vous asseyez pas à côté d'une femme que vous connaissez dans un taxi (second incident diplomatique à Aqaba). Et oui difficille de rencontrer des jordanniennes et d'aller dîner en bord de mer...

Marhaba Urdun

Après avoir échangé mon argent au marché noir, une fois de plus ; être passés aux contrôles, une fois de plus ; avoir changé de pays, une fois de plus... j'arrive en Jordanie. A l'arrivé du bus, un néo-zed et un anglais m'entraînent dans un taxi pour Downtown : 1euro par personne, cela nous semble un bon prix. En réalité, le prix était plutôt autour de 0,5 JD (soit 0,5 euro, facile la conversion) Nous allons donc dans Downtown, la ville basse et je prends un dortoir avec le neo-zed, rien de particulier dans cette soirée car il n'y a rien à faire le soir durant le ramadan.

Le lendemain je vais voir mon boss, Fahdi et là premier incident diplomatique... Il me présente ces collègues, la première est non-voilée et me tend la main, je lui sert la main, normal. La seconde est voilée, le lui tend la main, normal. Elle me sert la main après une petite hésitation. Fadi m'explique que normalement elle ne sert pas la main des hommes, mais comme je ne le savait pas... (normal je suis un mécréant...) Quel était donc la différence entre ces deux femmes? Juste la religion, la première était chrétienne : non voilé, sert la main des hommes, boit de l'alcool et la seconde musulmane fait le contraire. Dans la discussion avec Fadi, une des premières questions qu'il me pose est : "what is your religion?". Contrairement à la France, c'est ici un des aspects déterminants de la personnalité. Je répond que je suis chrétien de tradition mais plutôt agnostique. Lui est aussi chrétien donc on se retrouve à trois le midi pour ce manger des petits trucs discrétement.

Rencontre avec Jo


Après nous être alanguis au bord de la mer grâce à "des amis syriens dont le cousin travaille à Valenciennes et dont le père de Momo est un ami car il l'a aidé à monter son entreprise, le même Momo étant l'ami avec qui je voyage", nous arrivons à Damas. Ces 3 jours au bord de la mer furent vraiment reposants, rien à faire à part regarder la mer, se baigner et faire 3km à pieds pour trouver de l'eau. Lattaquié nous a permit de découvrir la syrie du littoral vraiment différente du reste de la syrie. Ici, peu de femmes voilées, des gens vraiment sympa qui essayent toujours de vous aider, vous invite chez eux...
Nous voici donc à Damas, l'une des grandes métropoles arabes, la ville est construite au pied d'une montagne : le mont Kassioun. En dehors de la veille ville, on note l'apport soviétique déterminant dans l'architecture. Nous participons à une bonne petite soirée d'expatriés y rencontrant des gens de tout les IEP et parlant des mêmes choses qu'à Aix : le crit, les soirées en faisant quelques blagues sur la politique nationale ou internationale.
Damas n'en demeure pas moins une ville chargée d'histoire, je ne vais pas faire une piqûre de rappel ici, d'autres le font mieux que moi. La vieille ville cache de nombreux petits recoins à visiter la mosquée des omeyyades bien sûr, le palais Azem sans aucun doute mais les recoins cachés sont tout aussi intéressants notamment les khan (ou caravansérail pour l'européen incapable d'apprendre un mot d'arabe), les petites ruelles, le souk pour ceux qui aiment l'ambiance...


dimanche 7 octobre 2007

Welcome Cappadocia

Après un train de nuit qui nous emmène jusqu'à Ankara puis un bus qui nous conduit à Kayçery puis à Gorëme, nous nous rendons chez Emre. Emre n'est pas comme l'on pourrait le croire un nouvel adepte du couchsurfing mais plutôt un mec qui a une cave et que les gens payent pour y dormir, c'est pour dire... Car le village de Gorëme est la mecque des villages troglodytes. Les gens s'y bousculent pour visiter ses églises et ses villages souterrains, enfin surtout l'été. Le seul problème reste la chaleur difficilement supportable lorsque l'on marche dans les vallées alentours. Mais ces vallèes, quel emerveillement! Chaque grotte recèle une mini-église construite par les premières communautés chrétiennes. En y entrant on a un peu le sentiment d'être une sorte d'initié.


Et puis après c'est 5 ou 6h de marche, une bonne Efes Pilsen ça fait toujours du bien!

Feeling constantinople


Instanbul ressemble à un musée à ciel ouvert, mais bien plus que toutes ces beautées arhitecturales, il convient de sentir cette ville. Y habiter, flaner, faire des petites blagues aux turcs, par exemple. Prendre le ferry d'Emminonü jusque Karakoy et ainsi changer de continent. Commander un petit çay (thé) lorsque l'on est sur le bateau. Ou encore se balader dans le plus grand cimetière de Turquie : Eyup (du nom d'un compagnon du prophète qui serait mort là, donc tout le monde voulait être enterré à ses côtés) puis reprendre le bateau sur la corne d'or, telles sont les merveilles à découvrir comme ses deux amoureux l'on sans doute fait.

mercredi 3 octobre 2007

Istamboul, Istamboul....


Perle de l'orient, trait d'union entre deux continents, les superlatifs ne manquent pas pour la désigner. Bien sûr l'époque de Pierre Loti est bien terminée, les caravanes de chameaux ne se déplacent plus dans les souks de la ville. Le marché aux épices et une vaste foire à touristes où ce cotoient loukoums fabriqués dans des usines d'agro-alimentaire, apple tea sous forme de granulés à dissoudre dans l'eau chaude et quelques marchands d'épices survivants. L'époque n'est plus la même mais la ville a sut conserver une certaine ambiance faite de gentillesse (intéressée me diront certains) de modernité et d'architecture millenaire. J'ai découvert Istanbul la cosmopolite lors d'une soirée avec de jeunes "profs" de plus ou moins tous horizons : Bulgarie, Etats-Unis, France et bien sur Turquie. Il y avait aussi une personnage haut en couleur, un turque qui traduisait des livres de science-fiction de l'anglais au turque. Mais l'attirance de cette ville se fait aussi sur les gens de l'orient malgré la barrière de la langue, marrocains rencontrés et surtout soirée inoubliable avec Rezza, un iranien. Difficille d'expliquer en anglais à un iranien après quelques verres la bataille de Waterloo, mais j'y suis arrivé, enfin je pense.

mardi 2 octobre 2007

Politique grecque


Après être passé a Larisa, je me rends à Thessalonique et j'apprends qu'un meeting du premier ministre Costas Caramanlis s'y tient. Je vois des miliers de gens avec des drapeaux grecs et ma première réflexion est : "c'est surement un mec de droite". Comme je ne comprends rien à ce que dit le monsieur, je rentre assez rapidement. Cet évènement me permet néammoins de m'intéresser un peu a la politique du pays. Le ND (droite) au pouvoir a décidé la tenue d'élections anticipées pour renforcer sa majorité et conduire de nouvelles réformes libérales. Mais celà avant les incendies meurtiers de cet été qui ont fait 66 morts. L'autre parti, le PASOK (socialiste) a profité des évènements et de la gestion de la crise par le gouvernement pour tenter de gagner de nouveaux électeurs. Le système étant ce qu'il est : (assemblée monocamérale avec élections au scrutin proportionnel à un tour) le ND a réussit à sauver sa majorité en siège (152 sur 300) en obtenant 41,8% des voix... La meilleure progression a été réalisé par les écologistes et les communistes. A noter que pour la première fois, le parti d'extrême-droite LAOS : Rassemblement populaire orthodoxe est entré au parlement.

Pour ceux que la politique grecque intéresserait : http://www.europe-politique.eu/elections-grece.htm

Sont chiants ces grecs


Une fois arrivé à Bari, je réussit enfin à prendre mon bateau pour la Grèce. Dans ce bateau je fait la connaissance d'un canadien (ce ne sera pas le dernier) vraiment sympa qui part pour l'Egypte. Nous passons une soirée à refaire le monde en buvant quelques bières. Une fois arrivé à Igoumenitsa, je prend le bus pour Ionnina. Celui-ci s'arrête un peu n'importe où, ou à des endroits précis dont seuls les habitués connaissent l'emplacement. Une sorte de confrérie d'utilisateurs de bus avec ses codes et ses coutumes s'est instituée. Les petits vieux descendent de leur village jusqu'à la grand route pour prendre ce bus. Les dames en noir, comme dans les films sont d'une vigourosité impressionante, elles courent partout avec de lourdes charges. Le régime crétois contient peut être autre chose... Les condusteurs de bus sont un peu les pilotes que la grèce n'a pas en formule 1 : dépassement dans les virages, ces mêmes virages sont prit à la corde, même les voitures se font doubler par ces fangio grecs. Vu des paysages magnifiques, vallons embrumés au petit matin, villages nichés sur des pitons rocheux. Au petit matin, la route semble serpenter entre les nuages, sans attache terrestre.

Après avoir changé de bus, je me retrouve à Kalampaka, enfin plutôt à 4km du village proprement dit car le chauffeur de bus ne voulait pas s'arrêter avant, il s'en tire avec un beau "va fancoulo". Je fait du stop sous 35°C à l'ombre et je suis prit par un grec exilé un temps en Australie qui me propose de faire un petit tour dans les météores le lendemain. Le lendemain, il me montre l'ancien village me raconte un peu les conditions de vie avant l'arrivée du tourisme dans les années 1960. Il me raconte aussi la résistance des grecs face à l'envahisseur teuton. Puis il m'emmène jusqu'au plus important monastère et m'y dépose. Ces monastères servaient autrefois de lieu de retraite pour les moines orthodoxes en lien très étroit avec les villages alentours car il assurait quand même le catéchisme et les différents sacrements. A noter que ces moines furent parmi les premiers à combattre l'envahisseur allemand en prenant parfois la tête des nombreux maquis de la région.

Napoli


L'arrivée a Naples est difficille, je débarque dans une ville que je ne connais pas, seul parlant trois mots d'italiens après avoir dormir sur la moquette d'un ferry. Premier truc à faire : un espresso et une pasticceria! La ville se laisse lentement apprivoiser, ces habitants toujours prêts à vous rendre service. Je vais dans une sorte d'auberge de jeunesse. Mais le patron Giovanni je croit met un peu trop la pression sur les problèmes de securité et de mafia. Ce qui me paralyse un peu au début. Je ne comptait pas m'éterniser à Naples, tout au plus une voir deux nuits mais j'ai tellement de mal à prendre ce train pour Bari que j'y reste finalement trois nuits après avoir changé d'auberge de jeunesse et être tombé dans quelque chose de vraiment plus clean. Durant ce temps passé et non perdu dans cette ville, je la découvre petit à petit et son charme opère : ruelles étroites, pierre noire du Vésuve, églises magnifiques... Cette ville mêle les oeuvres d'artistes déterminants dans la peinture italienne, notamment présentées au campo formio avec la vitalité de la jeunesse italienne actuelle. La ville est débordante d'activité notamment lorsque le soleil se couche.





Leave the TP family


Nous rendons le bateau à punta rosa puis nous prenons le train pour Palerme. Nous visitons cette magnifique cité pleine de surprise. Mais, le soir venu je prend le ferry pour Palerme. La séparation est assez difficille, presque 4 mois sans voir la petite family. Enfin en résumé un mois de plus que lorsque je suis à Aix.

Une fois dans le bateau, miracle! une télé est là avec un italien devant qui regarde le rugby, je me dit que je vais pouvoir regarder France-Argentine mais lorsque le match débute le stewart change de chaine pour regarder les moins de 21 ans italiens jouant au foot contre les îles feroë, merci du cadeau. Mais tout le monde semble préférer ce match de foot pourri au rugby! L'Italie reste définitivement un terre de football...


L'éruption de l'Etna


Une fois le bateau amarré à Naxos, nous louons une voiture pour nous rendre sur les pentes de l'Etna ainsi qu'à Catane. Je suis malheureusement malade et l'envie de prendre des photos me manque ainsi que la batterie de mon appareil. Après nous être perdus sur les pentes du volcan (merci Marion) et avoir atterrit dans une carrière. Nous arrivons au parking du volcan le plus haut d'Europe et désirons prendre le téléphérique pour arriver au sommet. Mais là! surprise, le ticket est à 25euros et il n'y aucun "student discount". Nous nous contentons de faire le tour d'un autre cratère...

Le lendemain je reste allongé alors que les autres partent dans les grottes de l'Alcantara, creusées dans la lave par cette rivière. Nous partons le soir pour Messine, nous naviguons de nuit enfin plutôt Papa et Jérémie naviguent de nuit. Au cours de cette traversée, nous aperçevons l'Etna en éruption comme le montre cette vidéo de la télévision italienne.

http://fr.youtube.com/watch?v=we2dGLXSP8s

Spectacle fantastique que de voir la nature se déchainer depuis notre bateau.

Taormina, baie de l' Etna


Après un petit arrêt à Messine où il n'y a rien à faire si ce n'est manger de bonnes glaces et de grosses pizzas, nous nous rendont à Taormina, célèbre pour sa magnifique baie. Les grecs ne s'y était pas trompés s'installant pour la première fois en Sicile à cet endroit. La ville s'est développé dans les hauteurs un peu à l'écart du tumulte de la mer.

Maintenant c'est une station balnéaire un brin huppé contrairement à Naxos, la ville que l'on voit au fond de la photo. Mais le charme de Taormina en fait aussi l'une des villes les plus prisées pour se marrier. Comme nous avons put le constater ce Samedi en apercevant pas moins de 5 couples passant la bague au doigt dans les différentes églises de la ville.
Première étape de cette longue traversé de la mediterranée, les vacances! Et oui, il faut bien commencer par se reposer. Je suis donc en vacances en Sicile et plus précisément dans les îles éoliennes qui tirent leur nom du dieu des vents romain. Ce sont les petites poussières au-dessus de la Sicile.

Ces îles sont de simples cônes volcaniques sortis de terre. En voici l'exemple le plus remarquable, l'île de Stromboli.




Cet archipel est remarquable par ces paysages, sa douceur de vivre et son climat. En effet, l'air marin fait descendre la température autour des 36°C alors qu'il fait, si ma lecture de l'italien est bonne, environ 40°C dans les terres. Nous naviguons sur de petites distances, environ 3 à 4h par jour ce qui nous laisse tout le temps pour plonger, bronzer, lire, découvrir les îles et bien sur pour s'engueuler quand on a un peu de temps.

Passeport, visa and co

Je ne l'ai pas encore entre les mains mais la demande de passeport est faite, il ne me reste plus qu'à attendre environ une semaine, du moins je l'espère. Il ne me restera plus que les visas à faire. Le visa syrien prend environ 10 jours et ne coûte que 23 euros donc je pense avoir le temps de le faire ou de le faire faire par un tiers. Pour le visa jordanien, pas de problème, il est fait en 3 jours.


Le fameux sésame


Il ne me reste plus qu'à investir dans un sac à dos pour ordinateur portable et bien sur un appareil photo, ce qui sera bientôt fait.

Jordanie : fiche d'identitée

Pour un voyage dans un pays inconnu mieux vaut le connaitre un peu mieux voici donc une description toute simple du pays. La capitale est Amman qui compte 2,1 millions d'habitants.




Le pays compte pour sa part 5,1 millions d'habitants. Le système politique de la Jordanie est une monarchie parlementaire. Le parlement est composé de deux chambres : l'Assemblée des Notables dont les membres sont désignés par le roi pour 4 ans et l'Assemblée des Représentants dont les membres sont élus à la proportionnelle. Le suffrage est universel direct à partir de 18 ans. Le système jordanien réserve certains sièges aux communautés chrétienne, circassienne, tchétchenne et bédouinne. 6 sièges sur 110 sont réservés aux femmes qui obtiennent les meilleurs scores. Le pouvoir exécutif est détenu par le roi Abdallah II qui nomme son gouvernement.



Mais un bon roi n'est rien sans une magnifique épouse (cf Grace etRaynier mais aussi Lady Di et Charles quoique c'est plus le stylevestimentaires des années 80, ce qui pose quand même problème). Abdallah a donc choisit Raynia. Je ne ferait pas ici d'outrage à la couronne mais c'est vrai qu'elle est bien mignonne cette reine.



Sans eau, sans pétrole et sans matières premières, la Jordanie dépend en grande partie de l'aide internationale et surtout américaine. De petites industries s'ont implantés notamment dans le textile. Le secteur tertiaire se développe et se diversifie. Le commerce se fait surtout en direction de son important voisin : l'Irak. Le taux de chomage est compris entre 15% (chiffre officiel) et 30% (estimation). La dette représente environ 71% du PIB. La Jordanie a toujours été une terre d'acceuil, elle recense en effet près d' 1,8 millions de réfugiés dont 1 000 000 d'irakiens et 800 000 palestiniens.

"Un bon voyage est un voyage préparé", me disait ma mère

Pour préparer ce voyage j'ai utilisé plusieurs sites. Tout d'abord et pour ce faire un petit peu peur, le site du Ministère des affaires étrangères et ses fumeux conseils au voyageurs. Lorsque l'on lit ces conseils, on a peur de tout même de se faire violer en Suisse, c'est pour dire. Pour la jordanie, les conseils sont simples : attention au terroristes, vous baladez pas trop près de l'Irak et tenez vous à carreau près des mosquées. Il est néammoins utile pour les histoires de visas et toutes ces choses de la législation.

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs_909/index.html

Le site du routard qui donne un petit aperçu et surtout pour son forum de recherche d'équipiers. Quoique un pervers de 39 ans ma prit pour une jeunette de 20 et souhaitait partir avec moi à Istanbul, j'ai bien sûr éconduit le prétendant. Mais d'autres personnes intéressantes ce sont manifestées : citons notamment Louise ou encore un jordanien étudiant le français en Allemagne (peut être que lui aussi est bizzare...). Malheureusement mes dates de voyages ne correspondaient pas aux leurs.

http://www.leroutard.com/

Autre site vraiment nécessaire : voyage forum où l'on trouve tout ce qui existe sur le voyage. Ce site fonctionne surtout grâce à sa communauté. Tout le monde peut échanger ses bon plans, ses adresses de voyage. Ce qui est remarquable, c'est de toujours trouver quelqu'un qui est allé à l'endroit dans lequel vous souhaitez vous rendre et qui peut vous renseigner parfaitement. Néammoins la bourse d'équipier est très mal faite car les annonces ne sont pas classées par date de départ, comme c'est le cas sur le site du routard.

http://voyageforum.com/

Le site seat 61 est utile pour un catégorie de voyageurs particulière, les voyageurs ferroviaires, ce qui prennent leur temps et regardent passer les vaches. Ce site recense tout les trajets possibles en train dans le monde : le confort des trains, la durée du voyage, le prix, ce qu'il y a à visiter...

http://www.seat61.com/

Pour le pass interrail, je vous conseille le site de la deutschbahn en français qui explique très bien le fonctionnement de cette carte. Très mauvais point pour la sncf, je ne sait même pas s'ils en parlent sur le leur.

http://www.dbfrance.fr/db_france/view/angebote/interrail.shtml

Al Kitabou Gadidou : "le livre est neuf"

Partant en Sicile avec mes parents je me suis demandé s'il ne serait pas judicieux de rejoindre Amman depuis l'île de l'Etna. C'est donc ce parcours que je vais décrire dans ce premier post : 2200 km à vol d'oiseau et 3350 en passant par les terres. Ce trajet sera réalisé en 3 semaines.



Le parcours est donc le suivant :
- Palerme - Naples en ferry
- Naples - Bari en train
- Bari - Igoumenitsa en ferry
- Igoumenitsa - Larissa en bus
- Larissa - Istanbul en train
- Istanbul - Damas en train
- Damas - Amman en bus

Bien sûr vu les distances parcourues et le temps impartit je ne pourrait pas tout visiter, je me suis donc restreint à un certain nombre de lieux symboliques. Tout d'abord Naples et sa baie, le vésuve, Pompéï... Puis les météores en Grèce. Bien sûr Istanbul l'éternelle. Un petit tour en cappadoce est plus qu'envisageable mais dépendra du temps restant. Enfin, la découverte de la capitale syrienne et de ses réjouissances sera au programme.

Tout cela est encore loin vu l'etat actuel de mes préparatifs... Mon passeport sera périmé le 30 septembre et je n'ai pas encore réussit à obtenir le nouveau car je m'y suis prit un peu tard. Néammoins ma convention de stage va me permettre d'obtenir un passeport de travailleur (c'est tout moi ça). De plus, je n'ai pas encore racheté d'appareil photo (je marche à environ un appareil par an) pour vous conter mes aventures en images. Mais tous ces problèmes seront bientôt réglés enfin j'espère.