lundi 23 juin 2008

Dernier jour de boulot...

Ça y est c'est le dernier jour de travail, l'occasion de revenir un peu sur ce stage.

Les cinq années de l'IEP offre l'occasion d'effectuer un stage ou de partir en université lors de la troisième année. Pourquoi donc avoir choisit un stage au lieu d'aller en université? Au bout de 2 ans d'études plus une année de prepa, (mais le niveau intellectuel est autre), le manque de challenge se fait ressentir. Les études a l'IEP offrent peu de remise en question. Pourquoi travailler comme un forcené pour obtenir un 14 aux partiels alors qu'en travaillant raisonnablement on obtient un 12?

La vie en Erasmus ressemble bien souvent a la vie aixoise: soirées, concerts, invitations, on ne sait plus vraiment ou donner de la tete. C'est donc pour éviter cette perdition que je me suis trouvé un stage dans un pays arabe (pour apprendre l'arabe) dans un environement international (pour parler anglais) et lié a l'environnement (domaine dans lequel je souhaite faire "carrière"). Pour les raisons invoquées, je travaille pour l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature.

1 - Les collègues,

C'est bien sur le plus important car on les voit tout les jours de 9h a 16h. Ils sont plutôt ages et tous mariés sauf une fille pas très belle et voilée mais plutôt sympa. Donc en résumé, les discussions s'oriente autour de la famille et des enfants, ce qui n'est pas fait pour me passionner. De plus ils sont tous arabes sauf un néerlandais qui, occupant un poste important, ne se trouve pas souvent au bureau, ils parlent donc tout le temps en arabe. Heureusement un italienne jeune et marrante est arrivée ces derniers temps ainsi que l'Euro, ce qui a étendu le champ de nos conversations.

2 - la charge de travail

Ouch, on travaille a la Jordanienne, c'est a dire tranquille, tranquille et encore plus pour un stagiaire car les collègues ont parfois peur de lui confier des taches... Ce dernier point a eu don de m'agacer, me sentant parfois meilleur que certaines personnes pour effectuer le boulot. J'ai donc parfois ronge mon frein et reporté mon énergie sur mon mémoire: "Eau et politique en Jordanie" qui m'a permit de rencontrer d'autres acteurs du secteur et réfléchir un peu.

3 - le travail en lui-même

Ben disons que j'ai appris a bien communiquer en anglais a vaincre un peu ma timidité surtout en appelant des gens importants du golfe, les inviter a nos conférences en leur expliquant comment s'est beau l'Égypte... Je n'ai pas vraiment apprit grand chose sur l'environnement en lui-même si ce n'est sur la façon de monter des dossiers, récolter des fonds, travailler avec les acteurs du secteur, communiquer dans un anglais correct... Mon arabe s'est un peu amélioré, disons que je partait de 0. Je pense aussi avoir fait bouger certaines choses dans l'organisation du travail, la communication entre les équipes et le respect interne de l'environnement.

4 - Et maintenant?

Quand il n'y a plus de boulot, il y a les vacances. J'ai monté tout un programme pour partir en Syrie mais je me suis fait refuser l'entrée ce weekend pour cause de tampon jordanien du poste de frontière syrien alors que les ambassades m'avait assure que cela passerait. Je vais donc me reporter sur Israël et les territoires palestiniens et peut-être Chypre avant d'aller en Egypte a la mi-juillet.

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