En effet, les emballeurs ont une fâcheuse tendance à surévaluer le nombre de sacs plastiques, à croire qu'il sont payé a la quantité de sac utilisés au cours de la journée. Prenons un exemple, lorsque je fais des achats pour disons deux semaines en sachant que je ne mange chez moi que le soir, je m'arrange pour tout mettre dans deux grands sacs pour pouvoir rentrer a pied. Ce que je peux mettre en France dans deux sac (ou mieux deux cabas), le Jordanien me le met dans 10 sacs. Dans notre appartement, nous avons une collection de sacs plastiques… Si j'achète un concombre, l'employé va d'abord me le mettre dans un sac plastique car ils ne mettent jamais les étiquettes sur les fruits puis l'emballeur de la caisse le remettra dans un autre sac plastique plus grand. Le non-sens consumériste va assez loin.
Le ministère de l'environnement, Said Irani, visitant Carrefour pour promouvoir sa politique.
Néanmoins, le gouvernement a enfin prit une mesure pour réduire le nombre de sacs plastique qui virevoltent dans les désert (et peuvent étouffer un chameau, si, si!) ou sur les plages. Pour le moment seule une campagne de sensibilisation et la distribution gratuite de sacs réutilisables est en place dans un seul supermarché de la capitale, Carrefour, lieu favori de retrouvailles des expatries et des riches habitants du Golfe. Les sacs plastiques ne sont toujours pas payants, ce qui est une mesure beaucoup plus dissuasive pour les consommateurs. Dans l'avenir, le ministère souhaite aussi taxer l'importation des sacs plastiques (je ne pensait pas que c'était possible). Le royaume applique une fois de plus une mesurette ou une demi-directive sans doute pour coïncider avec la célébration de la journée de l'environnement…
Bonne fête a toi l'environnement et bon courage pour la suite…
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