J'ai assiste hier a la projection du film Recycle dans le cadre du 14eme festival du film franco-arabe. Ce documentaire, tourne par Mahmmoud al Massad suit le quotidien d'un ancien moudjahidin afghan. L'action se déroule dans la ville la plus pauvre de Jordanie, Zarqa, connue pour être le lieu de naissance d'Abou Moussab Al-Zarqaoui (de Zarqa). Le personnage principal Abu Ammar travaille au recyclage des cartons trouvés dans la rue pour pouvoir nourrir ses huit enfants. Abu Ammar est tres religieux mais condamne les attentats de New York et Amman. Il souhaite écrire un livre sur l'Islam. Ca vie est mise en perspective avec les evenements irakiens, et jordanniens.
Le film montre comment les conditions materielles peuvent conduire a la violence. Mais le point de vue du realisateur, orignaire de Zarqa est nuancé, ce n'est pas parceque l'on né dans un milieu pauvre, que le gouvernement étouffe la plupart des libertes et que l'avenir semble bouché que l'on devient un extrémiste comme le montre la fin du film. Certaines scènes ne sont pas dénuées d'humour notamment celle ou deux hommes mûrs racontent leur jeunesse, l'alcool, la drogue...
Le film est donc un vrai concentré de la vie de la majorite des jordaniens, en-dehors des clichés vendus par le gouvernement: Petra, le désert et la gentillesse des Bedouins... C'est un peu l'antithèse de Captain Abu Raed, autre film jordanien sortit cette année. D'ailleurs ce dernier a profité d'un important soutien de la part du gouvernement. Difficile de parler d'un film que peu de francophones verront mais si vous avez l'occasion, n'hesitez pas.
PS: J'ai aussi vu l'acteur principal du film Captain Abu Raed, Nadim Sawalha avec sa femme de 20 ans son ainee ou juste un peu refaite...
Le film montre comment les conditions materielles peuvent conduire a la violence. Mais le point de vue du realisateur, orignaire de Zarqa est nuancé, ce n'est pas parceque l'on né dans un milieu pauvre, que le gouvernement étouffe la plupart des libertes et que l'avenir semble bouché que l'on devient un extrémiste comme le montre la fin du film. Certaines scènes ne sont pas dénuées d'humour notamment celle ou deux hommes mûrs racontent leur jeunesse, l'alcool, la drogue...
Le film est donc un vrai concentré de la vie de la majorite des jordaniens, en-dehors des clichés vendus par le gouvernement: Petra, le désert et la gentillesse des Bedouins... C'est un peu l'antithèse de Captain Abu Raed, autre film jordanien sortit cette année. D'ailleurs ce dernier a profité d'un important soutien de la part du gouvernement. Difficile de parler d'un film que peu de francophones verront mais si vous avez l'occasion, n'hesitez pas.
PS: J'ai aussi vu l'acteur principal du film Captain Abu Raed, Nadim Sawalha avec sa femme de 20 ans son ainee ou juste un peu refaite...
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